Changement climatique : l’argent, l’eau et les personnes en première ligne

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WaterAid
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Changement climatique, Finances
Image: WaterAid/ DRIK/ Habibul Haque

Les sommes consacrées au changement climatique sont loin d'être suffisantes, et les faibles niveaux de financement alloués ne sont pas ciblés pour aider les pays les plus touchés à faire face aux effets, mettant ainsi des milliards de vies en danger.

Notre analyse globale des données sur le financement climatique, l'accès à l'eau et la vulnérabilité climatique montre que la moitié des pays reçoivent moins de 4 livres sterling par personne et par an de financement climatique pour atténuer et adapter la situation. Certains des pays les plus vulnérables reçoivent nettement moins.

L'accès à l'eau potable est un moyen de défense de première ligne contre le changement climatique, et les pays les plus vulnérables au changement climatique sont parmi ceux qui ont le plus faible niveau d'accès à l'eau potable. Pourtant, nos recherches ont montré que la moitié des pays où plus d'une personne sur dix n'avait pas d'eau à proximité de son domicile recevaient moins de 77 pence par personne et par an de financement climatique pour l'adaptation des services d'eau, d'assainissement et d'hygiène (EAH).

Nous appelons à une augmentation rapide et décuplée des fonds consacrés au climat pour que de l'eau propre durable soit fournie aux personnes actuellement contraintes de vivre sans, ce qui augmenterait leur capacité à faire face aux effets du changement climatique.

Ce sont ceux qui ont le moins contribué au réchauffement climatique provoqué par l'homme qui portent le plus lourd fardeau du changement climatique. Pour les plus pauvres, les effets les plus immédiats et les plus étendus se font sentir à travers l'eau (sécheresses extrêmes, élévation du niveau de la mer, graves inondations et tempêtes puissantes), ces événements météorologiques imprévisibles multipliant la pression sur des sources d'eau déjà surexploitées.