Action requise : le temps presse pour les ambitions mondiales en matière d’eau

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Jean-Bosco attache des jerricans d’eau à son vélo à Kibungo, Rweru, Bugesera, Rwanda, février 2018.
Image: WaterAid/ Jacques Nkinzingabo

par Sarina Prabasi, PDG de WaterAid America.

Au rythme actuel des progrès, nous accusons plus de 100 ans de retard sur le calendrier prévu pour fournir de l’eau potable à tous d’ici 2030. La situation est aujourd’hui aussi désastreuse que désespérée.

Des milliards de personnes vivent et meurent encore dans la pauvreté en matière d’eau et d’assainissement – un résultat direct des décisions prises, ou non, par ceux qui détiennent le pouvoir.

Les statistiques sont aussi terribles qu’interminables : 785 millions de personnes n’ont pas d’eau propre a proximité de chez elles ; 2,3 milliards de personnes ne disposent pas de toilettes ; et, dans les pays les moins développés, plus de 70 % n’ont pas accès à des installations de base pour se laver les mains à l’eau et au savon.

La semaine prochaine, l’ONU se réunit à New York pour examiner les progrès réalisés dans la réduction des inégalités d’ici 2030. L’ambiance ne peut être à l’autosatisfaction. À presque tous les égards, nous allons manquer les objectifs convenus par les dirigeants en 2015. C’est le manque d’engagement en faveur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène (WASH) qui freine cette ambition.