L'eau, l'assainissement et les services d'hygiène sont essentiels pour limiter la « solution rapide » des antibiotiques

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Image: WaterAid/ Guilhem Alandry

L’augmentation des bactéries résistantes aux médicaments est une menace mondiale qui pourrait rendre de simples blessures et maladies mortelles et des procédures médicales de routine trop risquées à réaliser.

La lutte contre la résistance aux antimicrobiens (RAM) est un défi qui présente de multiples facettes, mais on néglige souvent de réduire la nécessité d’avoir recours aux antibiotiques. On compte régulièrement sur les antibiotiques pour traiter les infections dans les établissements de santé et les communautés qui ne disposent pas de services d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) adéquats. Des rapports récents de la Banque mondiale et de Chatham House confirment que les conditions d’hygiène sont une cause majeure de l’utilisation des antibiotiques dans les pays à faible et moyen revenu, et que les améliorations WASH sont un moyen rentable de réduire ce phénomène. Des mesures pratiques visant à améliorer le WASH, en particulier dans les milieux à faibles ressources, pourraient réduire l’utilisation des antibiotiques et donc la résistance, ce qui contribuerait grandement à contrôler la propagation de la RAM.

Lisez l’article d’Alison Macintyre, Celina Hanson, Leah Richardson et Mengying Ren publié sur DevPolicy.org, sur le rôle essentiel du WASH dans la lutte contre la résistance aux antibiotiques. Alison est responsable technique pour la santé à WaterAid Australie, Celina est conseillère politique à ReAct, Leah est conseillère WASH et santé à WaterAid Suède et Mengying est conseillère politique à ReAct.